Pour témoigner de la présence de l'Eglise dans la sphère culturelle et artistique de l'Anjou et susciter des débats sur les grandes questions de notre temps, le 7ème Art se révèle un excellent moyen. C'est pourquoi, depuis ses origines, l'Association Foi et Cultures propose chaque année une programme de ciné-club. Le thème choisi se veut au cœur de l'esprit de Foi et Cultures, comme un trait d'union entre ces deux mots. Il est le « et » qui unit la Foi à la Culture. C'est un thème qui évoque, de façon claire, la « recherche de sens » Le ciné-club programme cinq films chaque année, entre novembre et avril. Jean-Charles Fitoussi, qui a reçu cette année 2013 le prix Jean-Vigo présente les projections et mène le débat d'après film. Voici ce qu'en disent, les animateurs : Appel à un regard plus critique… "Le 7ème Art & la Manière" refuse cette idée du cinéma comme objet de consommation : images qui défilent trop vite, trop vite regardées, trop vite oubliées. Il invite à prendre ensemble du temps, du recul, et à développer un sens critique. Pour tenter de mieux apprécier le film… Après chaque projection, un débat est proposé. Le spectateur est invité à être acteur, à réagir au film présenté et à s’interroger sur son ressenti durant la projection pour mieux s’en distancer et laisser ainsi une place à l’analyse des techniques et des procédés cinématographiques utilisés. Ainsi, une réflexion commune autour du film permet de mieux le comprendre, d’en saisir davantage le sens, d’en apprécier l’esthétisme. Grâce à la présence d’un professionnel du cinéma… Pour animer et faire progresser le débat, Le 7ème Art & la Manière fait intervenir à chaque séance un professionnel du cinéma, qui propose des clefs d’interprétation. Il répond aux questions suscitées par le film et apporte les précisions historiques ou techniques nécessaires, pour comprendre le choix de l’auteur, le sens d’une mise en scène, la force d’un mot ou la composition d’un plan. |
Programme 2017 aux 400 coups à Angers Chaque année, un nouveau thème est choisi. En trois films pour une saison réduite, nous souhaitons donner à voir la magnificence atteinte par un genre — le western — qui a porté très haut l’alliance du plaisir et de l’intelligence, de la beauté et de la connaissance, du divertissement et de l’élévation. Trois westerns, donc, — et trois immenses films —, qui montrent comment avec des chevaux, des pistolets, des trains et des diligences, des indiens et des cow-boys, des hors-la-loi et des sheriffs, des villes à bâtir, des États à instituer, des communautés à pacifier, on peut donner à voir la pensée de Pascal (sur la justice et la force dans L’homme qui tua Liberty Valance), évoquer la communion des saints et le sacré du mariage (La Fille du désert), esquisser une communauté universelle (La Flèche brisée). Trois westerns qui composeraient comme un triptyque secret, échos des trois vertus théologales : foi, espérance, charité |